Indicateur de synthèse vis-à-vis de l'évolution du respect des seuils AEP par rapport aux concentrations en pesticides relevées sur l'ensemble des captages Re-Sources en Nouvelle-Aquitaine
Les limites de qualité pour les eaux brutes destinées à l’eau potable sont fixées à un maximum de 2 μg/l par substance d’origine, et de 5 μg/l pour la somme des différentes substances présentes simultanément dans l’eau.
Pour les eaux distribuées, ces valeurs ne doivent pas dépasser un maximum de 0,1 μg/l par substance et de 0,5 μg/l au total.
Pour les eaux distribuées, ces valeurs ne doivent pas dépasser un maximum de 0,1 μg/l par substance et de 0,5 μg/l au total.
La limite de quantification est la concentration à partir de laquelle le laboratoire menant l’analyse peut indiquer avec une précision satisfaisante la concentration d’une substance. Elle est variable selon les substances et les laboratoires.
Une analyse est quantifiée quand le résultat est > seuil de quantification et < au seuil de saturation ou quand le résultat = 0. Seules les analyses quantifiées sont considérées dans le graphique ci-dessous ; une éventuelle absence de tracé (points, courbes ou barres) signifie donc qu'aucune substance n'a été quantifiée parmi tous les prélèvements réalisés.
Une analyse est quantifiée quand le résultat est > seuil de quantification et < au seuil de saturation ou quand le résultat = 0. Seules les analyses quantifiées sont considérées dans le graphique ci-dessous ; une éventuelle absence de tracé (points, courbes ou barres) signifie donc qu'aucune substance n'a été quantifiée parmi tous les prélèvements réalisés.
Méthode de calcul :
Pour chaque station, calcul pour chaque date de prélévement de la somme et du max de concentration de pesticides, en prenant en compte les analyses quantifiées (code_remarque = 1) et en excluant les paramètres de type "calculé" (somme de phyto, etc...).Pour chaque année, comparaison des max et somme de concentration de pesticides de chaque prélévement avec les seuils bas (0.1 max et 0.5 somme) et haut (2 max et 5 somme). Chaque station est ensuite classée dans une des 3 catégories ( somme et max toujours < aux 2 seuils bas dans l'année , somme ou max > aux seuils bas pour au moins un prélévement et toujours < aux seuils hauts dans l'année, somme ou max > aux seuils hauts pour au moins un prélévement ) pour chaque année. Calcul des pourcentages pour chaque année.
Stations considérées
Toutes les stations identifiées sur les AAC Re-Sources sont prises en compte lorsqu’elles présentent au moins une analyse quantifiées (code_remarque = 1) l’année considérée. Cependant la date d’engagement au programme Re-Sources varie pour chaque AAC (N.B. dates des conventions cadre régionales Re-Sources : 2004-2006 ; 2007-2013 ; 2015-2020 ; 2023-2028).
Le transfert de pesticides vers les milieux aquatiques (superficiels ou souterrains) dépend de nombreux facteurs (pression anthropique, propriétés écotoxicologiques des substances , nature et occupation du sol, contexte géologique, perméabilité du sous-sol, profondeur de la nappe, niveau de précipitations, etc.) et peut être un processus relativement long, notamment pour les eaux souterraines (quelques années).
Les teneurs en pesticides peuvent ainsi varier dans l’espace et dans le temps (variabilité saisonnière et interannuelle). D’autre part, le nombre de mesures effectuées, ainsi que leur fréquence (intra et inter-annuelle) et l’historique disponible sont variables d’une station à l’autre, tout comme le nombre de substances recherchées.
Cette grande variabilité induit des difficultés d’interprétation, notamment pour les comparaisons interannuelles. Les résultats présentés ci-après doivent donc être pris avec précaution, la représentativité de la situation variant selon l’année, et les stations considérées.
Les teneurs en pesticides peuvent ainsi varier dans l’espace et dans le temps (variabilité saisonnière et interannuelle). D’autre part, le nombre de mesures effectuées, ainsi que leur fréquence (intra et inter-annuelle) et l’historique disponible sont variables d’une station à l’autre, tout comme le nombre de substances recherchées.
Cette grande variabilité induit des difficultés d’interprétation, notamment pour les comparaisons interannuelles. Les résultats présentés ci-après doivent donc être pris avec précaution, la représentativité de la situation variant selon l’année, et les stations considérées.
Principaux producteurs de données : Agences de l’Eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine, Agence Régionale de Santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, collectivités territoriales (conseils départementaux, régionaux, syndicats, communautés de communes, parcs naturels).
Réalisation/Traitement : ARB NA