Indicateur de synthèse vis-à-vis de l'évolution des concentrations en nitrates sur l'ensemble des captages Re-Sources en Nouvelle-Aquitaine
La limite de qualité fixée par la Directive Cadre sur l’eau (DCE) pour l’atteinte du bon état des eaux (brutes) est de 50 mg/l.
C’est également la limite de qualité pour l'eau destinée à la consommation humaine (distribuée au robinet). Pour les eaux brutes destinées à la production d’eau potable, la limite est fixée à 100 mg/l pour les eaux souterraines et 50 mg/l pour les eaux superficielles ; au-delà de ces valeurs, l’eau brute ne peut pas être utilisée pour produire de l’eau potable.
C’est également la limite de qualité pour l'eau destinée à la consommation humaine (distribuée au robinet). Pour les eaux brutes destinées à la production d’eau potable, la limite est fixée à 100 mg/l pour les eaux souterraines et 50 mg/l pour les eaux superficielles ; au-delà de ces valeurs, l’eau brute ne peut pas être utilisée pour produire de l’eau potable.
Méthode de calcul :
Graphique 1 - Evolution des concentrations :Calcul du Q90* annuel de chaque station. Puis calcul de la moyenne de ces Q90 pour chaque année toutes stations confondues.
Dénombrement des stations ayant des analyses de nitrates dans l'année (histogramme grisé « Nb de stations »).
Graphique 2 - Répartition des Q90 par rapport aux seuils SEQ-Eau :
Calcul du Q90* annuel de chaque station, puis évaluation de la valeur par rapport aux seuils. Dénombrement des stations ayant des analyses de nitrates dans l'année. Calcul du pourcentage de station réparties dans chaque seuil par année.
Stations considérées
Toutes les stations identifiées sur les AAC Re-Sources en 2020 sont prises en compte lorsqu’elles présentent au moins une analyse l’année considérée. Cependant la date d’engagement au programme Re-Sources varie pour chaque AAC (N.B. dates des conventions cadre régionales Re-Sources : 2004-2006 ; 2007-2013 ; 2015-2020).
* Q90 - Le percentile 90 (autrement appelé centile 90, quantile 90, ou règle des 90%) est généralement utilisé dans les différents systèmes d’évaluation de la qualité des eaux, et figure notamment dans les méthodes et critères d'évaluation de l'état des masses d’eau de surface (arrêté du 25 janvier 2010), ou encore dans celles des teneurs en nitrates pour la délimitation des zones vulnérables (arrêté du 5 mars 2015).
Il permet d’estimer la qualité de l’eau pour un paramètre sur une période donnée dans les conditions critiques, mais en évitant les situations exceptionnelles, peu représentatives de la situation réelle observée. C’est une valeur au-dessous de laquelle se situent au moins 90% des données, en l'occurrence, des mesures de teneurs en nitrate, réalisées au cours de la campagne annuelle de surveillance, et au-dessus de laquelle se situent au moins 10 % de ces mesures.
Lorsque dix mesures ou moins ont été réalisées au total lors de la campagne, la teneur en nitrates retenue est la valeur maximale.
Ainsi:
si l’on dispose de moins de 10 valeurs (strict), la valeur maximale sera retenue ;
si l’on dispose de 10 à 20 valeurs, la 2ème valeur maximale sera retenue ;
si l’on dispose de 20 à 30 valeurs, la 3ème valeur maximale… etc
Le transfert de matières azotées vers les milieux aquatiques (superficiels ou souterrains) dépend de nombreux facteurs (pression anthropique, nature et occupation du sol, contexte géologique, perméabilité du sous-sol, profondeur de la nappe, niveau de précipitations, etc.) et peut être un processus relativement long, notamment pour les eaux souterraines (quelques années).
A pression constante, les teneurs en nitrates peuvent ainsi varier « naturellement » dans l’espace et dans le temps (variabilité saisonnière et interannuelle). D’autre part, le nombre de mesures effectuées, ainsi que leur fréquence (intra et inter-annuelle) et l’historique disponible sont variables d’une station à l’autre.
Cette grande variabilité induit des difficultés d’interprétation, notamment pour les comparaisons interannuelles. Les résultats présentés ci-après doivent donc être pris avec précaution, la représentativité de la situation variant selon l’année, et les stations considérées.
A pression constante, les teneurs en nitrates peuvent ainsi varier « naturellement » dans l’espace et dans le temps (variabilité saisonnière et interannuelle). D’autre part, le nombre de mesures effectuées, ainsi que leur fréquence (intra et inter-annuelle) et l’historique disponible sont variables d’une station à l’autre.
Cette grande variabilité induit des difficultés d’interprétation, notamment pour les comparaisons interannuelles. Les résultats présentés ci-après doivent donc être pris avec précaution, la représentativité de la situation variant selon l’année, et les stations considérées.
Principaux producteurs de données : Agences de l’Eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine, Agence Régionale de Santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, collectivités territoriales (conseils départementaux, régionaux, syndicats, communautés de communes, parcs naturels).
Réalisation/Traitement : ARB NA